• SILVIO BERLUSCONI

     SILVIO BERLUSCONI

     

    BIOGRAPHIE DE SILVIO BERLUSCONI

    Silvio Berlusconi , autrefois surnommé il Cavaliere, né le 29 septembre 1936 à Milan, est un homme d'affaires et homme d'État italien, président du Conseil des ministres de 1994 à 1995, de 2001 à 2006 et de 2008 à 2011.

    Fondateur et dirigeant de la holding financière Fininvest, puis du groupe de communication Mediaset, Silvio Berlusconi est un des hommes les plus riches d'Italie avec une fortune estimée à plusieurs milliards d'euros.

    Son mouvement politique de centre droit Forza Italia, tout juste créé dans le contexte de l'opération Mains propres, remporte les élections générales de 1994, ce qui lui permet d'être élu député et d'être nommé président du Conseil des ministres. Huit mois plus tard, début 1995, du fait du retrait de la Ligue du Nord de sa coalition gouvernementale, Silvio Berlusconi quitte ses fonctions.

    En 2001, après la victoire de l'alliance de droite aux élections générales, il est à nouveau appelé à la tête du gouvernement ; il dirige deux gouvernements successifs jusqu'en 2006, lorsqu'il est défait de justesse par la coalition de Romano Prodi. Des élections générales anticipées lui permettent en 2008 de retrouver la présidence du Conseil des ministres pour la troisième fois. Il est cependant contraint de quitter ses fonctions fin 2011, en pleine crise économique nationale et européenne.

    À l'issue des élections générales de 2013, la coalition de centre droit qu'il conduit talonne le centre gauche, ce qui rend difficile la formation d'un nouveau gouvernement. Il est déchu de son mandat de sénateur cette même année à la suite d'une condamnation pour fraude fiscale. Il se place alors dans l'opposition avec une refondation de Forza Italia, qui avait été dissoute dans Le Peuple de la liberté (PdL) en 2009. Il chef de file du centre droit aux élections générales de 2018.

    Troisième chef de gouvernement à la plus grande longévité depuis la réunification de l'Italie en 1861, il détient le record de longévité à la présidence du Conseil sous la République italienne (plus de neuf ans). Il a profondément marqué la vie politique italienne, que ce soit par son style de gouvernement ou par les scandales et mises en cause judiciaires qui ont émaillé son parcours.

     

    Silvio Berlusconi est le premier enfant d'une famille de la petite bourgeoisie milanaise. Il passe son enfance au nord-ouest de Milan, d'abord à Saronno1, ville natale de son père, puis à Lomazzo durant l'occupation allemande alors que son père qui était soldat avait dû se réfugier en Suisse2. Son père, Luigi Berlusconi (1908-1989), a travaillé la majeure partie de sa vie à la Banque Rasini, passant du rang de simple employé à celui de fondé de pouvoir. Sa mère, Rosa Bossi (1911-2008), était femme au foyer, après avoir été secrétaire chez Pirelli durant la guerre2.

    Il passe sa maturité en 1954, dans une section lettres classiques, au lycée catholique Copernic de Milan, et il s'inscrit en droit à l'université d'État de cette ville. Il enchaîne les petits boulots comme vendeur de produits d'électroménager, photographe lors de cérémonies ou encore chanteur dans un orchestre, se produisant notamment sur des bateaux de croisières.

    Silvio Berlusconi obtient, en 1961, une licence en droit en présentant une thèse sur les aspects juridiques de la publicité à l'université de Milan.

    En 1965, il épouse Carla Maria Elvira Dell’Oglio (1940), originaire de Gênes, avec laquelle il a deux enfants :

    En 1980, Silvio Berlusconi, au théâtre Manzoni de Milan, rencontre l'actrice Veronica Lario, celle-ci occupant un rôle dans une pièce de théâtre5. Ils entretiennent une liaison amoureuse, au cours de laquelle l'homme d'affaires fait don à sa maîtresse d'un appartement, situé sur la cossue via Rovani à Milan à quelques pas du siège social de l'entreprise Fininvest. En 1984, en Suisse, Veronica Lario donne naissance à une fille, Barbara. Après la naissance de cet enfant illégitime que l'homme d'affaires reconnaît, Silvio et Carla Berlusconi divorcent. Berlusconi assume alors la relation qu'il entretient avec son ancienne maîtresse. Le couple aura deux autres enfants, Eleonora (1986) et Luigi (1988). Le 10 décembre 1990, Silvio Berlusconi épouse civilement Veronica Lario, à Milan ; la cérémonie, célébrée par le maire socialiste de la ville, Paolo Pillitteri, a pour témoins le journaliste Gianni Letta, l'homme d'affaires Fedele Confalonieri et l'ancien président du Conseil socialiste Bettino Craxi.

    En mai 2009, Veronica Berlusconi, « excédée par [le] comportement » de Berlusconi et les relations de son époux avec des femmes bien plus jeunes que lui, décide de demander le divorce6. En mai 2010, le tribunal de Milan demande à Silvio Berlusconi de verser à son ex-épouse une pension de 300 000 € par mois. Le 28 décembre 2012, le tribunal de Milan rend un nouveau jugement : Veronica Lario touche finalement trois millions d'euros de pension mensuelle, soit 100 000 euros par jour. Le divorce du couple est prononcé le 18 février 2014.

    En décembre 2012, Silvio Berlusconi s'affiche au bras de Francesca Pascale, une jeune militante de son parti, qu'il présente officiellement comme sa fiancée.

    C'est en 1961 que Silvio Berlusconi entame sa carrière d'entrepreneur dans le domaine du bâtiment et comme promoteur, associé avec Pietro Canali, au sein de la société « Cantieri Riuniti Milanesi Spa ». Fondateur de l'entreprise Edilnord en 1963 puis d'Edilnord 2 en 1968, il lance à Brugherio la construction d'un complexe résidentiel de 18 tours, pouvant accueillir 4 000 personnes. À partir de la fin des années 1960, il fait construire les quartiers résidentiels Milano 2 et Milano .

    En 1976, il inaugure « Telemilano », la télévision câblée de Milano 2, qui très rapidement diffuse ses émissions dans toute la Lombardie. En 1978, Silvio Berlusconi fonde la holding Fininvest, qui deviendra le deuxième groupe privé italien après Fiat en contrôlant trois chaînes de télévision (groupe privé Mediaset), le plus grand éditeur italien (Mondadori), un groupe de services financiers (banque de détail, assurances) et la plus importante régie publicitaire italienne, présente dans le cinéma (Medusa) et la vidéo.

    Il est fait « chevalier de l'ordre du Mérite du travail » en 1977, ce qui lui vaudra son surnom d'il Cavaliere, titre dont il s'auto-suspend le 20 mars 2014, avant que l'Ordre n'examine sa radiation.

    L'année suivante, en janvier 1978, il a adhéré à la loge maçonnique secrète Propaganda Due (P2). Par la suite, il a été condamné pour parjure pour avoir nié son appartenance à cette organisation puis il a bénéficié d'une prescription juridique.

    En 1980, il lance Canale 5, la première chaîne de télévision privée à l’échelle nationale, puis rachète les chaînes Italia 1 au groupe Rusconi (1982) et Rete 4 au groupe Mondadori (1984). Aussitôt après, il s'élargit en Europe : il lance la Cinq en France (1986), puis Telefünf en Allemagne (1987) et Telecinco en Espagne (1989).

    Silvio Berlusconi achète le Milan AC, club de football en difficultés, en 1986. S'occupant personnellement de celui-ci, toujours proche des divers entraîneurs (Sacchi, Capello, Ancelotti) et des joueurs (en particulier Maldini, Schevchenko, Kaká, Ronaldinho), il parvient à redresser et moderniser le club, qui connaît ainsi de nombreux succès, dont cinq coupes d'Europe (et trois autres fois en finale). Il se servira de cette réussite pour sa carrière politique. En 2016, il décide finalement de vendre le Milan AC après avoir passé 30 ans à sa tête18.

    Dans le secteur des assurances et des produits financiers, il Cavaliere possède les sociétés Mediolanum et Programma Italia. En 1990, il entre également chez l’éditeur Mondadori, devenant le principal éditeur italien de livres et de périodiques, et contrôle plus de 80 % du capital du quotidien Il Giornale. Avec la Medusa et Cinema 5, il devient également le premier producteur et distributeur de cinéma italien.

    En 2007, la part majoritaire (75 %) du groupe de production télévisuelle Endemol, détenue par Telefonica, est vendue à un consortium composé de Mediaset, le groupe de Silvio Berlusconi et Goldman Sachs, pour un montant de 2,629 milliards d'euros19.

    Dans sa liste des milliardaires du monde en 2004, le magazine Forbes le cite comme étant la personne la plus riche d'Italie, avec un patrimoine estimé à 12 milliards de dollars. En 2012, Forbes le classe sixième homme le plus riche d'Italie et le 169e plus riche au monde, avec des actifs estimés à 5,9 milliards de dollars américains. En 2016, le magazine évalue sa fortune à 6,2 milliards de dollars.

     

     

    En quittant la présidence du Conseil des ministres, en novembre 2011, Silvio Berlusconi retrouve pleinement son mandat de député.

     

    En juillet 2012, la presse italienne affirme qu'il serait tenté de reprendre pleinement la direction du Peuple de la liberté et de conduire son parti aux élections générales prévues en avril 2013. Alors qu'il avait annoncé son intention de ne pas se représenter, il annonce contre toute attente, le 8 décembre 2012, qu'il conduira la coalition de centre droit lors des élections générales, dans le but de retrouver la présidence du Conseil. Le lendemain, Mario Monti, que les parlementaires du PdL ne soutiennent plus, annonce sa démission prochaine, ce qui ouvre la voie à un scrutin anticipé de quelques mois.

    Face au refus de la Ligue du Nord de s'allier avec le PdL tant qu'il se proclame chef de file de la coalition, Silvio Berlusconi renonce à conduire la coalition, déclarant préférer, dans l'hypothèse d'une victoire, la fonction de ministre de l'Économie et des Finances, selon lui plus propre à son « expérience politique ». Multipliant les interventions télévisées, il est néanmoins au centre de la campagne, profitant du manque de charisme du chef de la coalition de centre gauche, Pier Luigi Bersani, et de Mario Monti, à la tête d'une coalition centriste. Il critique la prétendue domination de l'Allemagne en Europe et les mesures d'austérité prises depuis son départ du pouvoir, promettant notamment de rembourser l'impopulaire taxe foncière sur la résidence principale, rétablie par le gouvernement Monti. Ses opposants qualifient sa campagne de « populiste ». Bien qu'ayant atteint un niveau record d'impopularité au moment de son départ de la présidence du Conseil, il parvient à faire progresser de manière significative les intentions de vote en faveur de sa formation. Le 24 et 25 février 2013, il réalise un meilleur score qu'annoncé. Alors que le centre gauche remporte la majorité absolue à la Chambre des députés en raison du mode de scrutin favorisant le parti arrivé en tête, aucune majorité ne se dégage au Sénat, ce qui complique la formation d'un gouvernement et la gouvernance du pays dans un contexte économique difficile. Dans le même temps, le Mouvement 5 étoiles de l'humoriste Beppe Grillo effectue une percée avec près de 25 % des voix.

    Élu sénateur pour la première fois, dans la région de Molise, Silvio Berlusconi, qui semblait exclure, dans un premier temps, l'idée de la formation d'un gouvernement d'unité nationale, évoque finalement la possibilité d'une coalition gouvernementale avec le centre gauche, menée par Pier Luigi Bersani, si celui-ci venait à proposer, en retour, la présidence du Sénat à une personnalité du centre droit. Dans le même temps, il propose la réélection du chef de l'État, Giorgio Napolitano, qui serait chargé par le Parlement d'assumer, pour une courte durée, la charge présidentielle, le temps que le pays retrouve un juste équilibre institutionnel et politique. La proposition de Berlusconi étant rejetée par Bersani, celui-ci écartant même l'idée d'un governissimo calqué sur les grandes coalitions d'Allemagne, Berlusconi menace le Parti démocrate et ses alliés d'une « opposition féroce » et évoque la possibilité de nouvelles élections générales à la suite de l'élection du nouveau président de la République108,109,110. Le 17 avril, à la suite d'une rencontre avec Pier Luigi Bersani, il annonce son soutien à la candidature à la présidence de la République de l'ancien président du Sénat, Franco Marini, proposé par le centre gauche et présenté par Berlusconi comme un homme « loyal et sérieux ayant su prouver son impartialité »111,112. Mais celui-ci renonce, faute d'avoir recueilli la majorité absolue et alors que le centre gauche ne parvient pas à se réunir sur un candidat. Après l'échec de la candidature de Romano Prodi, qui suscitait l'opposition farouche de Berlusconi, le président sortant Napolitano, sollicité par le PD, le PdL, la Ligue du Nord et le Choix citoyen, accepte de se représenter et l'emporte au sixième tour de scrutin.

     

    Le 24 avril suivant, le président charge Enrico Letta de former un gouvernement d'unité nationale alliant le PD, le PdL et le Choix citoyen ; le nouveau gouvernement est formé et investi quelques jours plus tard. Alors qu'il était quelques mois auparavant considéré comme mort politiquement, Silvio Berlusconi est présenté comme le vainqueur de cette crise politique.

     

    En quittant la présidence du Conseil des ministres, en novembre 2011, Silvio Berlusconi retrouve pleinement son mandat de député.


     
     

    En juillet 2012, la presse italienne affirme qu'il serait tenté de reprendre pleinement la direction du Peuple de la liberté et de conduire son parti aux élections générales prévues en avril 2013. Alors qu'il avait annoncé son intention de ne pas se représenter, il annonce contre toute attente, le 8 décembre 2012, qu'il conduira la coalition de centre droit lors des élections générales, dans le but de retrouver la présidence du Conseil104,105. Le lendemain, Mario Monti, que les parlementaires du PdL ne soutiennent plus, annonce sa démission prochaine, ce qui ouvre la voie à un scrutin anticipé de quelques mois.

    Face au refus de la Ligue du Nord de s'allier avec le PdL tant qu'il se proclame chef de file de la coalition, Silvio Berlusconi renonce à conduire la coalition, déclarant préférer, dans l'hypothèse d'une victoire, la fonction de ministre de l'Économie et des Finances, selon lui plus propre à son « expérience politique ». Multipliant les interventions télévisées, il est néanmoins au centre de la campagne, profitant du manque de charisme du chef de la coalition de centre gauche, Pier Luigi Bersani, et de Mario Monti, à la tête d'une coalition centriste. Il critique la prétendue domination de l'Allemagne en Europe et les mesures d'austérité prises depuis son départ du pouvoir, promettant notamment de rembourser l'impopulaire taxe foncière sur la résidence principale, rétablie par le gouvernement Monti. Ses opposants qualifient sa campagne de « populiste ». Bien qu'ayant atteint un niveau record d'impopularité au moment de son départ de la présidence du Conseil, il parvient à faire progresser de manière significative les intentions de vote en faveur de sa formation.

     

    Le 24 et 25 février 2013, il réalise un meilleur score qu'annoncé. Alors que le centre gauche remporte la majorité absolue à la Chambre des députés en raison du mode de scrutin favorisant le parti arrivé en tête, aucune majorité ne se dégage au Sénat, ce qui complique la formation d'un gouvernement et la gouvernance du pays dans un contexte économique difficile. Dans le même temps, le Mouvement 5 étoiles de l'humoriste Beppe Grillo effectue une percée avec près de 25 % des voix.

    Élu sénateur pour la première fois, dans la région de Molise106, Silvio Berlusconi, qui semblait exclure, dans un premier temps, l'idée de la formation d'un gouvernement d'unité nationale, évoque finalement la possibilité d'une coalition gouvernementale avec le centre gauche, menée par Pier Luigi Bersani, si celui-ci venait à proposer, en retour, la présidence du Sénat à une personnalité du centre droit. Dans le même temps, il propose la réélection du chef de l'État, Giorgio Napolitano, qui serait chargé par le Parlement d'assumer, pour une courte durée, la charge présidentielle, le temps que le pays retrouve un juste équilibre institutionnel et politique107. La proposition de Berlusconi étant rejetée par Bersani, celui-ci écartant même l'idée d'un governissimo calqué sur les grandes coalitions d'Allemagne, Berlusconi menace le Parti démocrate et ses alliés d'une « opposition féroce » et évoque la possibilité de nouvelles élections générales à la suite de l'élection du nouveau président de la République108,109,110. Le 17 avril, à la suite d'une rencontre avec Pier Luigi Bersani, il annonce son soutien à la candidature à la présidence de la République de l'ancien président du Sénat, Franco Marini, proposé par le centre gauche et présenté par Berlusconi comme un homme « loyal et sérieux ayant su prouver son impartialité »111,112. Mais celui-ci renonce, faute d'avoir recueilli la majorité absolue et alors que le centre gauche ne parvient pas à se réunir sur un candidat. Après l'échec de la candidature de Romano Prodi, qui suscitait l'opposition farouche de Berlusconi, le président sortant Napolitano, sollicité par le PD, le PdL, la Ligue du Nord et le Choix citoyen, accepte de se représenter et l'emporte au sixième tour de scrutin.

    Le 24 avril suivant, le président charge Enrico Letta de former un gouvernement d'unité nationale alliant le PD, le PdL et le Choix citoyen ; le nouveau gouvernement est formé et investi quelques jours plus tard. Alors qu'il était quelques mois auparavant considéré comme mort politiquement, Silvio Berlusconi est présenté comme le vainqueur de cette crise politique.

     

     

     

     

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