• MATTEO RENZI

     

    Matteo Renzi (prononciation italienne : [matˈtɛo] [ˈrɛntsi]), né le 11 janvier 1975 à Florence, est un homme politique italien, membre du Parti démocrate (PD) et président du Conseil des ministres du 22 février 2014 au 12 décembre 2016.

     

    Publicitaire de profession, Matteo Renzi s'engage rapidement dans le jeu politique lorsqu'il soutient activement l'économiste Romano Prodi lors des élections parlementaires de 1996 ; élu président de la province de Florence en 2004, il dirige une coalition de centre-gauche, L'Olivier, et, cinq ans plus tard, en 2009, est élu maire de la ville de Florence.

     

    Matteo Renzi est le fils d’un élu chrétien-démocrate. Il passe son enfance à Rignano sull'Arno. Formé, dès l’âge de cinq ans, à l’école du scoutisme catholique où il fait son « véritable apprentissage » pendant vingt ans, il sera chef scout. Il déclare « J’ai appris le sens de la communauté chez les scouts. Et j’ai retenu une leçon en particulier de cette expérience : la valeur la plus importante, c’est la loyauté. Et puis l’idée de relever coûte que coûte les défis les plus difficiles. Comme disent les scouts : « C’est dans la montée que la voie se dégage » ».

     

    Il part à Florence pour faire ses études secondaires, puis supérieures. Entré à l’université de Florence, il suit un cursus de droit pendant quatre ans, qu’il achève en 1999 par une maîtrise.

     

    Il a un temps été journaliste bénévole, puis a travaillé au sein de la CHIL Srl, une société de services marketing. Dans cette entreprise, propriété de sa famille, il a notamment été chargé de la coordination du service de vente du quotidien La Nazione sur le territoire de Florence avec la gestion directe des marchands de journaux.

    En 1999, il épouse Agnese Landini, une enseignante, avec laquelle il a trois enfant

     

     

    Candidat au secrétariat du PD lors de la primaire de 2012, espérant mener la campagne de la coalition de centre-gauche « Italie. Bien commun » pour les élections parlementaires de 2013, il est cependant défait par le sortant, Pier Luigi Bersani ; un an plus tard, quelques mois après la crise interne vécue par le parti, il est cette fois désigné pour prendre le secrétariat du PD, majoritaire à la Chambre des députés depuis les élections du mois de février, et membre d'une grande coalition gouvernementale alliant la gauche, le centre et la droite.

     

    En 2014, Matteo Renzi obtient, par un vote interne du PD, la démission contrainte du président du Conseil, Enrico Letta. Il lui succède peu après au palais Chigi. Fin 2016, après la victoire du « non » au référendum constitutionnel dont il était le promoteur, il remet sa démission au président de la République.

     

    En 1996, il contribue à la création des « comités Prodi », structure qui soutient la candidature de l'économiste Romano Prodi à la présidence du Conseil des ministres, et adhère alors au Parti populaire italien (PPI).

     

    Élu secrétaire provincial du PPI en 1999, il devient, deux ans plus tard, coordinateur du projet électoral de centre gauche chrétien La Marguerite dans la province de Florence. Après la transformation de la coalition en un parti, Démocratie est liberté - La Marguerite (DL), en 2002, il est investi secrétaire provincial, en 2003.

     

    À l'occasion des élections provinciales des 12 et 13 juin 2004, il prend la tête de liste de l'alliance de centre gauche L'Olivier dans la province de Florence. Avec 58,8 % des suffrages exprimés dès le premier tour, soit le même résultat que celui obtenu, cinq ans plus tôt, par Michele Gesualdi, issu de la même coalition politique.

     

    Lorsque DL fusionne avec les Démocrates de gauche (DS), afin de constituer le nouveau Parti démocrate (PD), il en devient adhérent.

     

    À l'issue de son mandat provincial de cinq ans, il décide se présenter aux primaires démocrates du 15 février 2009, pour la mairie de la ville de Florence. Vainqueur surprise avec 40,5 % des suffrages, il arrive en tête lors du premier tour des élections municipales, les 6 et 7 juin, en obtenant 47,4 % des voix, se trouvant alors en ballotage face à Giovanni Galli, candidat du Peuple de la liberté (PDL). Au conseil municipal, le PD emporte 22 des 42 sièges, et le centre gauche dans son ensemble, 28. Lors du second tour, les 20 et 21 juin, il s'impose largement, avec 59,5 % des voix, un score moins élevé que son prédécesseur, Leonardo Domenici. Lors d'un sondage, réalisé en 2012, il est le troisième maire le plus apprécié d'Italie, après Luigi De Magistris, de Naples, et Piero Fassino, de Turin, tous les deux issus du centre gauche.

     

    Le 13 septembre 2012, il fait part de son intention d'être candidat aux primaires organisées par la coalition Italie. Bien commun, qui rassemble le Parti démocrate, Gauche, écologie et liberté (SEL) et le Parti socialiste italien (PSI), s'opposant donc au secrétaire du PD, Pier Luigi Bersani. Avec 1 104 958 voix, soit 35,5 %, au premier tour le 25 novembre, il arrive deuxième derrière Pier Luigi Bersani. Au second tour, organisé une semaine plus tard, il est défait par Bersani en ne remportant que 1 095 925 suffrages, ce qui correspond à 39,1 % des voix.

     

    Bien qu'il ne soit pas le candidat du centre-gauche aux élections générales anticipées des 24 et 25 février 2013, il prend une part active dans la campagne. Après le scrutin, qui voit la coalition remporter la majorité à la Chambre des députés, mais pas au Sénat de la République, il appelle le PD à prendre des positions fortes sur la rénovation de la vie politique, de manière à s'assurer le soutien des élus du Mouvement 5 étoiles (M5S) de Beppe Grillo.

     

    Lors de l'élection présidentielle d'avril 2013, il s'oppose à ce que les démocrates investissent Anna Finocchiaro ou Franco Marini, ce qui lui vaut des critiques de la part de ces derniers. Critique de la désignation de Marini, qui n'est cependant pas élu, il se félicite du choix de soutenir, au troisième tour, Romano Prodi, qui échoue à son tour. Finalement, c'est le chef de l'État sortant Giorgio Napolitano, qui se voit reconduit dans ses fonctions, au sixième tour de scrutin, le 20 avril.

     

    Trois jours après ce scrutin, suivi de la démission de la direction du PD, le nom de Matteo Renzi est évoqué pour la présidence du Conseil des ministres, à la tête d'une alliance avec Le Peuple de la liberté (PDL) de Silvio Berlusconi3. Une telle option, qu'il ne réfute pas tout en affirmant qu'Enrico Letta ferait un bon candidat également, a les faveurs de cadres du parti, tels Piero Fassino, Dario Franceschini. À droite, Sandro Bondi et Ignazio La Russa appuient également cette possibilité. À l'occasion d'une réunion de la direction du PD, tenue ce même 23 mars, il estime sa nomination finalement « improbable ».

    Le 17 février, Renzi est officiellement convoqué par le président de la République, Giorgio Napolitano, au palais du Quirinal ; à l'issue d'un entretien d'une heure et demie, le maire de Florence est officiellement chargé par le chef de l'État de la formation d'un nouveau gouvernement. S'il promet d'accomplir sa tache « avec toute l'énergie, l'enthousiasme et l'engagement » qui sont les siens, il doit cependant reconnaître, selon la presse italienne, que la constitution d'un nouvel exécutif ne sera pas chose aisée. L'écrivain Alessandro Baricco refuse le ministère des Biens et Activités culturels et du Tourisme et le président de Luxottica, Andrea Guerra, pressenti pour le ministère du Développement économique, refuse également l'offre. D'autre part, Renzi doit encore négocier avec le vice-président du Conseil sortant, Angelino Alfano, dont le soutien de son parti, le Nouveau Centre-droit (NCD) est nécessaire pour l'investiture du gouvernement7.

    En 2014, lors de la fête de L'Unità à Bologne, il s'affiche avec le Premier ministre français Manuel Valls et les représentants du Parti travailliste néerlandais, Diederik Samsom, du Parti socialiste ouvrier espagnol, Pedro Sánchez Pérez-Castejón, et du Parti socialiste européen, Achim Post : leur alliance est présentée comme le « pacte des tortellinis », du nom des célèbres pâtes bolognaises. Matteo Renzi affiche de nouveau sa complicité avec Manuel Valls en 2015, tandis que certains observateurs soulignent leurs ressemblances et la convergence de leurs politiques

    Il enregistre sa première vraie défaite électorale lors des élections municipales de 2016, à l'issue desquelles le Parti démocrate perd les villes de Rome, Turin, Trieste, et conserve de justesse Milan25. L'un de ses plus farouches adversaires, Luigi de Magistris, est par ailleurs largement réélu à Naples. Bien que Matteo Renzi ait refusé de nationaliser ce scrutin, celui-ci a été centré sur sa personne, et les analystes politiques considèrent qu'il a échoué à élargir sa majorité au centre droit, qui a préféré voter pour le grand vainqueur de ces élections, le Mouvement 5 étoiles.

     

    Le 4 décembre 2016, à la suite de la large victoire du « non » (59,1 %) lors d'un référendum constitutionnel qui devait mettre fin au bicamérisme égalitaire et auquel il avait lié son avenir à la tête du pays, il annonce qu'il présentera sa démission le lendemain, après une dernière réunion du Conseil des ministres26. Le chef de l'État lui ayant demandé d'attendre l'adoption de la loi de finances pour 2017 par le Sénat, Matteo Renzi lui présente officiellement sa démission le 7 décembre. Il se voit alors chargé de l'expédition des affaires courantes jusqu'à la formation d'un nouvel exécutif27. Le 12 décembre 2016, il est remplacé par Paolo Gentiloni au poste de Président du Conseil des ministres d'Italie par le président de la République, Sergio Mattarella.

     

    Matteo Renzi reste à la tête du Parti démocrate après avoir démissionné du gouvernement. Il affronte une vive contestation à la gauche du parti, les proches de Pier Luigi Bersani, ancien secrétaire du parti, hésitant à faire scission. Mediapart souligne qu'« à force d’avoir personnalisé le PD sans le structurer autrement que sur son charisme, Renzi a cristallisé beaucoup de rancœur autour de son mode d’exercice du pouvoir »9.

     

    Le 19 février 2017, il annonce en ouverture de l'assemblée nationale du Parti démocrate qu'il démissionne de ses fonctions de secrétaire du parti, n'excluant pas de postuler à sa succession lors du prochain congrès du PD. Le 30 avril 2017, il est réélu au cours des primaires ouvertes avec 71 % des voix, contre 21 % au ministre de la Justice Andrea Orlando et 8 % au président des Pouilles Michele Emiliano. Cette victoire, plus large que celle attendue, est aussi perçue comme un succès pour le Parti démocrate, victime, avec la création d'Article 1er - Mouvement démocrate et progressiste, d'une scission quelques semaines auparavant, puisque plus de deux millions d'Italiens ont participé à ce scrutin.

     

    Il apporte son soutien à Emmanuel Macron durant sa campagne présidentielle, notamment en reprenant notamment son slogan « En marche ! » (In cammino !) ; il relève également que certaines de ses idées se retrouvent dans le programme d'Emmanuel Macron, tandis que certains observateurs soulignent des ressemblances entre eux30,31. En vue des élections européennes de 2019, certains élus socialistes européens craignent qu'il ne pousse le PD à quitter le groupe du Parti socialiste européen au profit d'un groupe centriste, voire d'une liste transnationale commune avec La République en marche (LREM) et Ciudadanos, dont il rencontre le dirigeant Albert Rivera en janvier 2018.

    Après la contre-performance de son parti lors des élections municipales de juin 2017, il écrit dans son livre-programme Avanti. Perchè l’Italia non si ferma [En avant. Parce que l’Italie ne s’arrête pas] : « Nous n’avons pas le devoir moral d’accueillir en Italie toutes les personnes qui se trouvent dans de plus mauvaises conditions que les nôtres. Mais nous avons le devoir moral de les aider. De les aider vraiment chez eux. » Ce dernier propos, perçu comme un rapprochement avec la position de la Ligue du Nord, suscite de nombreuses critiques de la société civile et de l’Église italienne, et jusque dans son propre camp;

    Certains des détracteurs du maire de Florence le surnomment aussi Renzusconi, en argüant, au-delà des camps politiques opposés dans lesquels se situent Matteo Renzi et Silvio Berlusconi, que les deux hommes partageraient certains traits de caractère : « Même ambition, même goût pour les slogans, même souplesse idéologique, même capacité à priver l’adversaire de ses arguments en les faisant siens, même aisance télégénique, même maîtrise de la mise en valeur de ce qu’ils ont de plus précieux : eux-mêmes, et même maîtrise de la langue anglaise »

     

     

     

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    LES ROBES ANTILLAISE DE LA GUADELOUPE ET L MARTINIQUE

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  • NEYMAR ET TOUTE L'EQUIPE DE PARIS SAINT GERMAIN"ICI C'EST PARIS"

    NEYMAR A PARIS SAINT GERMAIN

     

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    Ce soir à 20h30, vous pouvez suivre mon interview sur Rete 4 avec Maurizio Belpietro.

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